Qui dit lin pense aussitôt vêtements légers…. Nous connaissons surtout cette fibre végétale pour ses qualités, indissociables de la température et du dressing des vacances. C’est mal connaître les avantages de cette fibre multi-usages, qui participe désormais à écrire le futur de la mode.
Été, hiver et demi-saison, au soleil et sous la pluie, au bureau et en balade, les champs d’application se multiplient pour les vêtements en lin. Dans le classement des fibres textiles les plus utilisées, le lin reste très minoritaire (moins de 1%), mais il s’installe dans un rôle d’outsider ultra désirable, paré de nombreux atouts environnementaux.
Avec ¾ de la production de lin sur le sol Ouest-Européen, c’est une des fibres textiles les mieux identifiées et tracées grâce à la certification European Flax™. Grâce à des méthodes de production à faible impact, les textiles en lin sont particulièrement engagés en termes de responsabilité sociale et environnementale.
C’est une culture de rotation, raisonnée, sans OGM, sans défoliant, et sans irrigation*. De plus, la plante est valorisée à 100%, elle ne génère aucun déchet puisque tout est utilisé dans le lin, de la graine aux moindres résidus de production.
Comment résister à ces promesses alors que le secteur de la mode fait face à son modèle désastreux pour la planète et l’humain ?
De plus en plus souvent, le lin se positionne en partenaire incontournable pour l’outdoor et le vêtement de dessus. Nous connaissions la chemise d’été et la robe bucolique, voici le manteau enveloppant, le trench robuste ou la parka baroudeuse !
Pour cela, le lin s’appuie sur ses qualités thermiques, démontrées scientifiquement, afin de composer un vestiaire modulable, pour des usages à l’extérieur, à la fois business-cool et rando-chic. Ses propriétés équilibrées de ventilation et d’isolation sont un gage de thermorégulation et d’une chaleur douce sans excès.
Le besoin d’être dehors, mobile, dans la nature ou en ville, s’affirme comme une revanche salutaire après la vague casual/homewear issue de la période COVID. Nous aspirons à l’élégance de nouveau mais sans perdre le confort gagné. Les derniers défilés ont clairement tourné la page des hoodies, leggings et pyjamas, clamant le retour du tailleur et des pièces « bien coupées ».
Être dehors s’impose comme un un nouvel art de vivre. Deux exemples en montrent l’importance : le vélo et le camping. Ces deux marchés issus de l’univers du sport sont en pleine réinvention. De nouveaux besoins émergent et les designers s’en emparent.
Le lin entend bien se faire une place légitime pour répondre à ces nouveaux modes de vie. Sa naturalité, ressentie au porter et au toucher, va inévitablement trouver sa place.
Même si ces activités d’extérieur sont issues du sport ou du vêtement technique, nous rêvons de matières moins synthétiques, plus respectueuses de l’environnement et plus vivantes. Nous sommes en quête de matières renouvelables qui se patinent joliment au fil du temps plutôt qu’elles ne s’usent et se transforment en déchets.
C’est exactement ce que Alliance for European Flax-Linen & Hemp observe dans les tissus en lin qui sont en ce moment sur les métiers à tisser et à tricoter pour l’hiver 2023-24 et l’été 2024.
Plus d’hybridation, plus de croisements de savoir-faire pour faire muter le lin vers des usages plus contemporains, quotidiens, pratiques et pérennes. On nous concocte même un lin d’hiver qui déjoue toutes les idées reçues. Chaleureux, douillet, additionné d’une touche de laine. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
Vers de nouveaux usages pour vivre dehors :
Nous sommes prêts à bouger, à arpenter villes et campagnes grâce à des vêtements en lin bien pensés pour faire face à toutes les situations. Élégant, décontracté, chaleureux, respectueux, le lin peut tout faire, il faut juste penser à lui demander.
*garanti par Alliance for European Flax-Linen & Hemp aujourd’hui. Demain à évaluer en fonction du changement climatique.
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